C’est l’histoire d’un balayeur de rue, bougon et renfrogné, et d’un habitant de la rue, rêveur et rieur. Ils vont se rencontrer, se chercher, tenter de s’apprivoiser… Une ode poétique et sensible aux Invisibles et à la vie qu’ils mènent quand les villes dorment encore…
Un balayeur au petit matin va investir la scène. Son quotidien est répétitif, rangé au millimètre, sa vie, une routine. Et puis un jour, sur un bout de trottoir, une rencontre va tout changer… Vont-ils parvenir à se comprendre et devenir amis ?
Sur une table presque nue, les comédiennes Mathilde Henry et Émilie Rigaud dessinent avec précision un univers épuré et naïf, proche du burlesque des films muets. Deux marionnettes-sacs dotées d’un visage lunaire, auxquelles les marionnettistes prêtent leurs mains, expriment toutes les émotions. Les mélodies à la clarinette et au concertina, et les étonnantes percussions sur pots de terre du musicien Gilles Stroch apportent une touche de gaieté et légèreté. De l’apparente banalité de l’histoire transparaissent l’humanité, la poésie, et ces petits riens qui transforment, lorsqu’on le veut bien, nos quotidiens en fête. Un spectacle sans mots qui parle à tous !




